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L’odeur de la nuit était celle du jasmin, 2020
Tirages argentiques virés au thé et cirés, Héliogravures, tirages pigmentaires couleurs sur papier japonais et tirage sur papier gampi marouflé sur or.
Formats uniques de 24x30cm à 73x90cm
Indochine, mousson, moiteur, beauté du Mékong et dangers de la nuit… les récits des grands-parents de l’artiste photographe FLORE, ayant vécu à la même époque et sur les mêmes lieux que Marguerite Duras, ont baigné son enfance d’insondables mystères qui nourrissent aujourd’hui un imaginaire commun entre elle et l’écrivaine. Après Lointains souvenirs, sa première série autour de l’adolescence de Marguerite Duras, FLORE continue à « inventer photographiquement » une Indochine mythifiée. Elle propose ici un voyage dans le temps et agrandit le monde d’espaces insoupçonnés, en saisissant quelque chose qui n’a pas nécessairement existé mais dont on accepte le postulat, cette vie qui aurait été vécue il y a presque 100 ans et que Marguerite Duras raconte dans ses livres.
Cette exposition est constituée d’une soixantaine de tirages argentiques réalisés par l’artiste en chambre noire, teintés au thé et cirés, des héliogravures, des tirages pigmentaires et pièces marouflées sur feuille d’or.
Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts (2018)
Prix Nadar (2020).